La photographie naît autour de 1826 grâce à Joseph Nicéphore Niépce. Différentes innovations scientifiques en sont à l’origine. L’optique et la chimie permettent de fixer la lumière sur des plaques ou des films recouverts de Nitrate d’Argent. C’est ce procédé qui donne son nom actuel à la photographie argentique.
L’argentique a évolué jusque dans les années 1980 et 1990. À cette même période, les premiers appareils numériques font leur apparition. Plus rapides et plus simples d’utilisation. Ils offrent une grande capacité de stockage. Ils offrent un nombre moins limité de photos. Pendant 10 ans l’évolution des appareils numériques offre plus d’outils et de possibilités. L’argentique est délaissé au profit du numérique au début des années 2000.
L’argentique est dépassé par le numérique et ses avantages. Depuis 2010, la photographie argentique renaît pourtant. De plus en plus d’amateurs et professionnels ressortent leurs vieux modèles. Leur charme, leur coût très bas et leur résistance, attirent les plus jeunes et séduisent les plus nostalgiques.
La photographie classique demande plus de temps et d’assurance. Une pellicule est généralement limitée à 8, 12, 24 voire 36 poses. Il faut donc prendre le temps. Chaque photographie est unique. Pour les vrais passionnés, l’argentique n’est jamais mort. C’est un passage obligé et formateur. La photo sur pellicule permet d’apprendre toutes les techniques nécessaires pour créer de bonnes compositions. Le novice doit tout prendre en compte pour ne pas gaspiller de pellicules.
L’argentique limite aussi les retouches. Cela rend les clichés authentiques. Seul le développement des photos permet de jouer sur les couleurs. Il faut être patient. Les photos figées sur les négatifs seront révélées plus tard lors du développement.
Mais l’argentique cache encore des atouts. Le cachet des photographies sur négatifs est unique. La photographie numérique tente d’en reprendre les codes. Des filtres imitent ce style vintage en vogue sur les réseaux sociaux sans retrouver son charme authentique. Le grain est unique. Il dépend de chaque pellicule. Les couleurs sont généralement plus chaleureuses. Elles apportent de l’authenticité qui séduit.
Enfin, le prix est tout aussi séduisant. Un appareil argentique d’occasion coûte entre 10€ et 100€. Le développement et les pellicules sont plus onéreux que la photographie numérique.
L’argentique n’a donc pas dit son dernier mot. Certains laissent le numérique pour la photographie classique, plus authentique. Mais beaucoup se tournent vers les deux. Pour plus de souplesse, selon les occasions.
Alors, numérique ou argentique ?